Marthe et Greta Koetz. Deux collectifs de part et d’autre de la frontière franco-belge. Deux parcours de jeunes acteur·ice·s sorti·e·s d’écoles d’art dramatique il y a quelques années (École de la Comédie de Saint-Etienne et ESACT à Liège). Deux noms fictifs : une figure tutélaire de sorcière, personnage central de leur première création a inspiré le sien au collectif Marthe, quand Greta Koetz est une pure invention nourrie des légendes de chacun·e.
Qu’est-ce qui est à l’œuvre dans leur démarche ? Qui porte quel projet et comment ?
Alors que la direction artistique de compagnie est souvent assurée aujourd’hui par un·e metteur·euse en scène en lien avec un·e administrateur·rice, les collectifs se donnent l’objectif de partager ce rôle à plusieurs. La méthodologie de travail y est donc une question permanente. Non seulement pour créer ensemble et écrire au plateau, mais aussi dans la manière de gérer les affaires courantes, de communiquer en interne, de se présenter à la profession et de produire ensemble. Ce sont ces derniers aspects qui m’intéressent plus particulièrement à la place que j’occupe, dans le cadre de l’accompagnement en production, structuration et diffusion que nous proposons avec Prémisses* , et à celui que je mène en parallèle avec d’autres compagnies. Nombre d’articles ont été rédigés au sujet des écritures de plateau, et de la recherche artistique des collectifs* . Il s’agit ici de proposer un autre point de vue, une réflexion située en fonction de mon expérience professionnelle. Je collabore avec le collectif Marthe* depuis plus d’un an et demie, nous avons créé ensemble leur association et je les suis à l’administration de leur compagnie à l’issue de leurs trois années au sein de Prémisses. La rencontre avec le collectif Greta Koetz* , lauréat·e·s belges 2020 de Prémisses, est plus récente et la collaboration se fera différemment puisqu’iels ont maintenant leur propre structure et administratrice. En côtoyant les un·e·s comme les autres, je constate que cette forme particulière de travail avec elleux interroge les enjeux de développement des compagnies et les temporalités de production, tout en bousculant joyeusement les notions d’ego, d’image et les processus décisionnels habituels.
• Pourquoi le collectif ? De la vigilance face aux automatismes.
Si le milieu théâtral en a un peu l’habitude, se réunir en collectif n’est pas si anodin, à une époque où chacun·e aurait tendance à se vouloir plus indépendant·e qu’interdépendant·e, à considérer que le summum de l’engagement se situe dans des impératifs individuels (consommer moins de viande, acheter bio), voire à rêver d’autosuffisance.
Il est presque devenu un lieu commun de proclamer les limites de ces organisations égalitaires, sous prétexte qu’on finirait toujours par voir une forte tête sortir du lot et emmener le groupe derrière elle. Cela traduit une certaine réalité : il n’est pas simple de travailler réellement ensemble, de se soumettre au contrôle des autres pour chaque décision, de trouver un terrain d’entente à plusieurs et de tenir cette position commune sur la durée. Le risque du déséquilibre est constant et chacun·e reste donc vigilant·e à ce que la petite voix de l’orgueil personnel ne déborde pas la recherche collective. (« On essaie de mettre de côté les enjeux égotiques, de dépister les systématismes des rapports de force et automatismes de genre », disent les membres du collectif Greta Koetz cf. entretien réalisé par Alternatives théâtrales en janvier 2020* ).
Contrairement à ce qu’une conception naïve pourrait laisser croire, il n’y a là rien de naturel ni d’évident. Ce sont affaires de méthodologie, d’expérience et d’attentions respectives. Cette vigilance à l’œuvre a des similitudes avec celle qu’on s’applique à soi-même quand on fait l’effort, par exemple, de démasquer les clichés sexistes et racistes où ils se nichent. Il s’agit dans les deux cas de faire un pas de côté par rapport à une idéologie dominante dans laquelle nous baignons tou·te·s, qu’on le veuille ou non. Une idéologie qui tendrait notamment à nous faire croire que réussir c’est concurrencer, monopoliser, accumuler du profit, et que nous sommes avant tout des individus consommateurs. Chez Greta Koetz comme chez Marthe, il y a une volonté assumée de travailler à un modèle différent, même à très petite échelle, d’expérimenter d’autres rapports (« chacune s’essayant à toutes les positions à tour de rôle, sans hiérarchie aucune » a l’habitude d’écrire le collectif Marthe dans ses textes de présentation).
Ce qu’iels proposent au public, par définition, n’est pas l’expression de la sensibilité d’un·e seul·e. Mais une construction plurielle avec un axe critique sur une thématique actuelle, souvent adossée aux lectures qui ont nourri des débats féconds au sein du collectif. Sylvia Federici, Elsa Dorlin chez Marthe, Jacques Rancière, Max Weber chez Greta – entre autres pensées fondatrices pour elleux. Et dans le geste qui donne chair à ces pensées, il y a ce présupposé fondamental : la discussion, la multiplicité voire les oppositions de points de vue, sont définies comme procédés privilégiés pour “fabriquer² du théâtre. C’est croire qu’ensemble on est plus solides. La force d’une décision prise à plusieurs est plus longue à venir mais, une fois émergée et validée, il y a un groupe pour la défendre. Ces bases de travail ont leur effet au plateau pendant la création, mais aussi au quotidien dans la manière de gérer les activités et d’interagir avec l’extérieur.
• Administrateur·rice et artistes en collectif
A chaque stade du parcours des compagnies se manifestent des enjeux spécifiques à affronter. Le travail de production auprès de différent·e·s artistes conduit à développer une vision transversale à cet endroit. Quand des compagnies déjà bien ancrées dans le paysage théâtral se préoccupent, par exemple, d’assoir un fonctionnement efficace à plusieurs collaborateur·rice·s en production et administration, voire de formuler un projet de direction de théâtre, les jeunes compagnies ont avant tout à affermirle désir de se projeter à plus longue échéance que lesseuls premiers projets de création. « C’est un peu plus “long-termiste²», disait Greta Koetz à propos de l’idée de travailler un jour avec un·e adminitrateur·rice ; et de conclure : « L’essentiel dans l’immédiat, c’est les spectacles qu’on veut créer »* . En effet, la place et le rôle de l’administrateur·rice sont intimement liés à l’élaboration de cette vision de long terme, au-delà des urgences et nécessités du moment. Elle va de pair avec la conscience que les jeunes artistes sont amené·e·s en chemin à rencontrer des impératifs multiples : affirmer une ligne claire, se faire identifier dans le réseau, consolider et diversifier des partenariats avec différentes structures culturelles (théâtres et autres lieux culturels, tutelles institutionnelles, etc.), penser les liens avec des publics locaux en proposant des ateliers et actions culturelles. Par ailleurs, iels rencontrent parfois des défis plus insidieux, comme celui de parvenir à construire des fondations capables de dépasser les effets de mode. Car il arrive que se constitue autour des jeunes collectifs une sorte de “bulle spéculative², où toute l’attention des professionnel·e·s se focalise jusqu’à une certaine forme d’emballement. Quand ce phénomène se produit, c’est évidemment une chance inouïe pour les jeunes artistes. Mais pour bénéficier de ses effetssur la durée, on doit d’abord stabiliser la démarche artistique et la structuration professionnelle de la compagnie. Certain·e·s partenaires sont conscient·e·s de cet enjeu et connaissent l’importance d’accompagner le geste de jeunes créateur·rice·s sur plusieurs années, mais ce n’est pas toujours le cas.
Cet exercice de lucidité et les stratégies correspondantes s’élaborent en dialogue rapproché entre artistes et administrateur·rice de production. Il s’agit de mettre en place un espace de parole et d’invention spécifique entre ces deux pôles, en parallèle de la création des spectacles. Pour assurer des productions et un développement solides, il faut en effet adapter à chaque projet les moyens mis en œuvre, les partenariats recherchés, les dispositifs dans lesquels s’inscrire pour respecter la logique de chaque compagnie. Ce n’est pas toujours simple, car le temps consacré aux affaires quotidiennes et à la coordination des informations entre tou·te·s est parfois envahissant. Et il a pu arriver dans le travail en collectif que je me sente paradoxalement seule face à ces objectifs et démarches de production. Le recul m’a fait comprendre que c’était en partie ma mission de pousser au dialogue sur ces points. A partir de là, j’ai pu observer que les processus de travail évoluaient continuellement avec les équipes.
Il est vrai que les membres d’un collectif n’ont pas tou·te·s le même rapport à ces problématiques. Certain·e·s n’y ont jamais été confronté·e·s, d’autres y sont déjà plus habitué·e·s. Cette pluralité de points de vue, si elle complexifie le dialogue,s’avère parfoistrès salvatrice. Le contrepoint qu’elle offre à chaque nouvelle discussion, la mémoire qui se tisse collectivement des procédés fonctionnels ou non, et l’expérience de chacun·e dans d’autres projets peuvent permettre d’arriver progressivement à aborder plus sereinement la question de la responsabilité vis-à-vis de la compagnie. Car celle-ci se pose de manière particulièrement aigue en collectif. Et avant qu’elle soit traitée, il s’agit d’abord de la signaler et de rester vigilant·e·s à ce qu’elle ne soit pas perdue de vue. A ma position, je pourrais en effet considérer que je défends les créations de collectifs uniquement parce que j’aime leur démarche artistique, que pour cela j’accepte de porter davantage de responsabilités et de subir une forme de solitude décisionnelle qui n’existe pas en compagnie à une tête où le dialogue est permanent. Mais cela ne me semble pas en accord avec la logique du collectif, ni même intéressant. C’est justement à l’endroit de la gouvernance que s’expérimentent des méthodes et outils novateurs et porteurs, même à plus grande échelle que la simple compagnie.
• Qui sont Marthe et Greta ? Qu’est-ce que diriger une compagnie à plusieurs ?
Il n’y a pas de réponse univoque à cette dernière question. Chacun·e développe sa propre conception des interactions et des systèmes de délégation. Chez Greta Koetz, il arrive que le groupe s’en remette à un·e seul·e membre, alors désigné·e comme “porteur·euse de projet². Mais cela ne va jamais sans entourer toute affirmation publique de cette décision de périphrases, visant à préciser qu’il n’y a pas là “prise de pouvoir² marquante ni durable. Chez Marthe, on reste sur un processus collégial, avec comme défi permanent de construire une manière d’être porteuse collective de projet, au-delà du rôle fondateur de la comédienne-autrice-metteuse en scène qui écrit au plateau avec les autres. Il s’agit pour chacun·e de se sentir responsable des énergies mises en œuvre pour une production, de la viabilité du travail mené et de sa pérennité. Chaque création mobilise en effet une équipe conséquente (nombre de personnes au plateau, régisseur·euse·s, créateur·rice·s son, lumière, scénographie, regards extérieur, dramaturges éventuel·le·s). Elle sollicite leur temps, leur envie, leur imagination, audelà même de la question des salaires investis. Et on se doit donc d’offrir au produit de ces engagements une visibilité aussi belle et large que possible, ce qui nécessite pour chacun·e de s’en laisser la possibilité et donc de prioriser par moment ce projet vis-à-vis d’autres. Cette nécessité de porter son regard à longue échéance, de penser en tant qu’“employeur·euse » et de prendre garde à ce que les forces ne se dispersent pas, ne vient pas toujours d’elle-même. C’est une conception qui se forge au fur et à mesure, tout comme le réflexe de penser ensemble les choix qui seront les bons pour la compagnie. Pour avancer, nous devons donc faire l’effort de formuler sans cesse nos questionnements, de prendre ce temps-là, au-delà des urgences. C’est un besoin qui concerne toute compagnie, mais dans un collectif il devient rapidement criant.
Là encore, l’une des grandes forces du collectif dans la résolution de ce type de problème réside dans sa capacité d’évolution, cette impossibilité pour chacun·e de rester fixe sur ses positions. En effet, chaque décision étant soumise à la validation des autres, c’est souvent à l’intersection de toutes qu’on trouve une réponse juste. Dans un rapport hiérarchique clair, faire valider une décision signifie la soumettre à un·e supérieur·e qui aura le dernier mot. Cela n’a évidemment pas la même valeur en collectif. Toute validation décharge en partie du poids de prendre une décision seul·e, à condition d’accepter que l’issue d’une discussion ne soit peut-être pas celle voulue au départ, tout en restant investi·e dans l’échange. Chacun·e est donc confronté·e à la nécessité d’allier détachement individuel et responsabilisation personnelle dans cette dynamique de groupe.
Pour favoriser ces circonstances, on met en place des marches à suivre, avec des fonctions spécifiques par personne, qui peuvent être tournantes. Thomas, Itto, qui ont joué dans tel spectacle, vont assumer le rôle de regard extérieur ou de metteur·se en scène pour tel autre. Clara, Marie-Ange, s’alterneront à la coordination auprès des autres des sujets liés à la production que nous traitons ensemble. Aurélia travaillera plus spécifiquement avec moi sur la diffusion. Et nous organisons des réunions régulières pour “accorder nos diapasons², observer nos méthodes de travail afin de les améliorer et d’apprendre de nos erreurs.
La question de la fluidité des échanges se pose également vis-à-vis des professionnel·le·s du milieu théâtral. Car nos activités reposent beaucoup sur des relations humaines entre directeur·rice·s de structures et compagnies. Et pour un·e programmateur·rice, le collectif n’offre pas d’emblée un·e interlocuteur·rice claire avec qui tisser une amitié professionnelle ou discuter de théâtre. Il peut paraître assez surprenant, en effet, de se trouver face à un groupe qui tente de ne pas laisser la voix d’un·e seul·e déborder celle des autres avant toute décision collective. Le collectif Marthe, en particulier, fait très attention à cet aspect.
Certain·e·s programmateur·rice·s peuvent être légèrement troublé·e·s. Iels pensent : jeune collectif, esprit frondeur et impros qui “décoiffent ». Ils ne s’attendent pas à devoir patienter jusqu’à la prochaine consultation commune avant d’obtenir une réponse. Cela impose une certaine distance vis-à-vis de tout affect et tisse des formes de rapports humains peu communs aujourd’hui. Pour les comprendre, il faut avoir en tête l’intégrité que chacun·e essaie de s’appliquer à lui/elle-même pour ne pas placer les autres devant un fait accompli. Mais cela n’est pas toujours lisible de prime abord. Et nous aurions certainement intérêt à l’affirmer, voire à l’expliquer davantage à l’amorce de toute rencontre. En tout cas, cette forme de communication un peu divergente a le mérite de soulever une nouvelle interrogation : si ces processus collégiaux faisaient loi, y compris dans les gestes de programmation – après tout, il s’agit bien dans nos secteurs de redistribuer de l’argent public – si nous y étions tou·te·s habitué·e·s, ces réactions seraient-elles les mêmes ?
• Cela mérite qu’on s’y arrête. Quelle temporalité pour quels choix ?
La démarche collective me semble donc interroger ce que veut dire aujourd’hui tracer et défendre des parcours de créateur·rice·s, tout comme les temporalités dans lesquelles nous évoluons. Il s’agit à chaque instant d’inventer des méthodes d’action et de réflexion collective plus efficientes, pour avancer dans la construction de la jeune compagnie et de son développement. Ce n’est jamais donné et ce qui se trame ici n’est qu’un état de la réflexion, bien sûr voué à être dépassé. Quoi qu’il en soit, le fonctionnement collectif se permet une liberté qui me semble essentielle, même à plus large échelle pour nous tou·te·s socialement : prendre le temps de la réflexion avant d’exécuter, penser pour mieux agir à plusieurs. Trois mois de création pour Tiens ta garde (dernier spectacle du collectif Marthe), deux mois et demie pour L’Evangile de Camaret (création à venir du collectif Greta Koetz). « Le plateau est un outil commun où nos recherches s’élaborent, dans une temporalité longue, avec ce que la création implique d’achoppements, de fulgurances, de piétinements et de joie », affirme le collectif Marthe. On ne revient pas sur l’écriture de plateau et le temps qu’elle nécessite. Cela se situe hors des cadres courants et les moyens nécessaires en production sont conséquents. Si le résultat est joyeux, le processus n’est pas de tout repos, car il déplace bon nombre de certitudes (« Ce n’est pas reposant, ça remet en question nos manières d’agir » dit le collectif Greta Koetz ). Mais, à la marge de la création, il fait émerger une possibilité : s’arrêter et poser clairement chaque sujet de réflexion à plusieurs. Le contexte d’urgence sanitaire actuel nous met particulièrement à l’épreuve sur ce point. Avec le collectif Marthe, par exemple, nous avons dû reporter à cet automne les dates du spectacle Tiens ta garde prévues au printemps dernier. Récemment, les théâtres nous ont proposé d’adapter les horaires de ces mêmesreprésentations au couvre-feu, ce qui nous a paru à tou·te·s une des meilleures solutions pour pouvoir enfin présenter le spectacle. Depuis quelques semaines, nous devons à nouveau reporter ces dates à cause de l’annonce de reconfinement. Cette temporalité à très courte échéance nous pèse, elle nous pèse collectivement, même au-delà des Marthes ou de Greta Koetz. Que se passerait-il si on soumettait la situation à examen collectif, compagnies et théâtres ensemble ? Déciderait-on ainsi de tisser et défaire sans cesse cette infinie toile de Pénélope ? Nos énergies pourraient peut-être servir un autre projet collectif dans ce temps particulier où le virus remet en cause nos pratiques. Et à plus large échelle : que se passerait-il si les entreprises, si les fonds publics, les problématiques sociales, politiques et environnementales étaient gérées collectivement ? Aurait-on choisi d’attribuer des milliards de crédit d’impôts aux sociétés qui maintiennent le versement de dividendes tout en licenciant massivement ? de continuer à investir dans les énergies fossiles ? Aurait-on validé la suppression continuelle des postes et des moyens dans les hôpitaux publics depuis plus de dix ans ? Les questions restent ouvertes. La possibilité du collectif ne va pas d’elle-même. Elle implique de définir des méthodes de travail et d’interactions auxquelles rien ne nous prépare. Mais c’est une expérimentation qui vaut d’être menée. Aujourd’hui plus que jamais, alors que nous sommes fragmenté·e·s par le confinement, le partage de nos expériences du collectif apparaît crucial. Car il y a fort à parier qu’une fois les outils nécessaires mis en place, l’issue des débats y est plus démocratique.
Notes et infos supplémentaires :
*Prémisses – office de production artistique et solidaire pour la jeune création théâtrale, a été fondé en 2017 par Claire Dupont, afin de permettre l’insertion professionnelle et de la structuration durable des emplois des jeunes artistes de théâtre. Les compagnies sélectionnées à travers un appel à projet annuel (avec une édition franco-belge en 2020) sont accompagnées pour 3 ans en production, administration et diffusion par Prémisses et ses partenaires.
* Pour une réflexion plus poussée à ce sujet, je renvoie à la lecture du dossier sur les collectifs, dans le numéro 139 de la Revue Alternatives Théâtrales : Nos Alternatives, et à son extension.